Sélection du bois
Chez Despiau au commencement, il y a l'arbre, l'érable de trois siècles sélectionné par Despiau dans les forêts de Bosnie-Herzégovine. Un choix primordial, mélange d'intuition et de savoir-faire qui nous guide vers le bois qui saura transmettre le son. Car la musique est déjà dans le bois pour qui saura l'écouter.
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Une fois sélectionné, le bois vieillira en moyenne trois ans dans l’entreprise. Le temps est une dimension fondamentale chez Despiau Chevalets. Les arbres y sont trois fois centenaires et on patientera encore avant de les travailler afin qu’ils soient bien secs au moment d’entrer dans les ateliers. Le temps, c’est déjà de la musique.
Design et découpe
Le design du chevalet est conditionné par le geste du luthier : le bon dessin doit être facile à tailler, permettre un geste fluide et la bonne courbe, sans rupture dans la taille. Avec la bonne hauteur, la bonne largeur.
Enfin la découpe du bois est l'un des moments clé de la fabrication. C'est du bout des doigts que se dessine la ligne finale du chevalet, à la recherche du droit fil.
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Le chevalet est indispensable aux instruments à cordes frottées. C’est pourquoi Despiau Chevalets a consacré beaucoup de temps et d’énergie à repenser sa conception. Le dessin de chaque chevalet Despiau a intégré les contraintes de largeur de pieds et de hauteur. La largeur de pieds doit être choisie pour positionner le chevalet entre les deux ouïes et par rapport à la barre d’harmonie et l’âme du violon. La hauteur quant à elle, se décide en fonction de l’angle du manche et de la hauteur des cordes.
Pour chacun des modèles de chevalet dessinés, il faut également respecter un équilibre subtil : si on retire trop de bois lors de sa conception, sans oublier la marge nécessaire pour la taille technique du luthier, on supprime du son car c’est lui qui porte les vibrations.